L’intelligence émotionnelle, également connue sous le nom de quotient émotionnel (QE), fait référence à la capacité d’une personne à reconnaître, comprendre, gérer et exprimer ses propres émotions, ainsi qu’à reconnaître, comprendre et influencer les émotions des autres. L’intelligence émotionnelle englobe plusieurs compétences essentielles pour les interactions sociales et le bien-être émotionnel. En fait, l’intelligence émotionnelle peut être développée et améliorée par l’apprentissage et la pratique. Elle est considérée comme un facteur clé de réussite personnelle et professionnelle, car elle influence la façon dont nous nous comportons, gérons les situations stressantes, prenons des décisions et interagissons avec les autres. Il convient de noter que l’intelligence émotionnelle ne remplace pas l’intelligence cognitive (quotient intellectuel ou QI), mais elle complète plutôt les compétences cognitives en fournissant une compréhension approfondie des émotions et des interactions sociales.
Du point de vue biologique, le rôle principal d’une émotion consiste à favoriser la réalisation d’une action. Puisque notre cerveau est modélisé en trois parties, qui sont apparue successivement dans le processus évolutif, c’est-à-dire:
- Le cerveau reptilien qui régule de manière automatique les fonctions vitales.
- L’amygdale qui associe les émotions et les réactions physiologiques afin de choisir la bonne action selon les inputs sensoriels.
- Et le néocortex qui gère le raisonnement, la logique, la réalité physique selon nos interprétation du sensoriel.
Quand nous sommes submergés par une émotion intense, l’amygdale génère des signaux cérébraux très rapides et intenses, qui inhibent le fonctionnement du néocortex. C’est pour cela que nous réagissons d’instinct et sommes incapables de réfléchir en ce moment précis. Les scientifiques nous disent que avons deux cerveaux et deux types d’intelligence, une rationnelle et l’autre émotionnelle.
Par Example, lorsque vous êtes en colère, plus de sang va dans vos mains pour vous permettre de lutter avec plus de force; alors que lorsque vous ressentes de la peur, le sang va se concentrer dans les gros muscles de vos jambes afin de faciliter votre fuite; car les deux émotions sont enclenchées de votre instinct de survie face au danger ressenti. Mais, par contre lorsque vous ressentez le bonheur, le cerveau va augmenter son activité et inhiber les pensées négatives.
C’est pour cela que notre capacité à prendre des bonnes décisions, à choisir des bonnes actions face à une situation donnée, dépend de notre capacité à bien utiliser ces deux intelligences. Et notre capacité à reconnaître ses émotions, et à comprendre qu’il est possible (et parfois avantageux) d’inhiber les réactions instinctives, est une compétence que l’on développe particulièrement pendant l’enfance, mais qui peut continuer tout au long de sa vie.
Voici les composantes clés de l’intelligence émotionnelle comprennent :
La conscience de soi, c’est-à-dire reconnaître ses émotions, avoir la certitude des émotions que nous ressentons et sommes capables de prendre des meilleures décisions. Ceci implique d’être conscient de ses propres émotions, de reconnaître les déclencheurs émotionnels et d’identifier les sentiments qui se manifestent. En effet, la conscience de soi permet de mieux comprendre ses propres forces et faiblesses émotionnelles.
La maîtrise de soi qui revient à gérer ses émotions. De pouvoir nous débarrasser de l’anxiété et de l’irritabilité. Ce qui implique de savoir gérer le stress, de faire preuve de résilience face aux difficultés et de réguler les réactions émotionnelles de manière appropriée. Maîtriser cette compétence nous permet de nous relever rapidement après un échec.
La motivation : pouvoir canaliser ses émotions est essentielle pour poursuivre des objectifs ambitieux ; cela facilite l’attention, la maîtrise de soi et la créativité. Il s’agit d’être capable de se motiver et de persévérer dans l’atteinte des objectifs, malgré les obstacles ou les échecs. La motivation émotionnelle peut aider à maintenir une attitude positive et à persévérer face aux défis.
L’empathie est la capacité de reconnaître, comprendre et ressentir les émotions des autres. Savoir lire les signaux sociaux nous permet d’identifier les besoins et les souhaits des autres. L’empathie nous permet d’établir des liens solides avec les autres, de favoriser une communication efficace et d’agir d’une manière compréhensive et compatissante.
Les compétences sociales implique d’être capable de gérer les relations interpersonnelles, de communiquer efficacement, de résoudre les conflits de manière constructive et de travailler en équipe. C’est l’art de maîtriser ses relations par l’habilité à gérer les émotions des autres. Les compétences sociales sont essentielles pour établir des relations harmonieuses et pour influencer positivement les autres. Toujours dans le même ordre d’idée, selon le Pr Richard Davidson de l’université de Harvard (1976), six éléments caractérisent notre rapport aux émotions. Ils sont classés en profils émotionnels qui sont :
#Résilience – #Perspective – #Intuition sociale – #Conscience de soi – #Sensibilité au contexte – #Attention
Finalement, c’est important de développer ses compétences émotionnelle afin de mieux s’épanouir dans sa propre vie avec le monde qui nous entoure.
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Je vous souhaite une excellente journée!
À votre succès,
Cécile